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MEGACOM-IK

LA CARPE DU DUC DE BRIENNE Au Petit Montparnasse.

Que peut-il bien se cacher derrière le litre de cette pièce supposée d'un ton de comédie française ? Un auteur contemporain, enfin un !

C'est l'histoire de deux hommes au bord d'un canal, la nuit. Ils décident fraternellement de se jeter à l'eau à l'aide d'une pierre et d'une corde bien nouée autour du cou. L'un croit à Dieu, l'autre pas. Plusieurs faits les détournent du geste fatal. Surgit alors un troisième homme : est-il triste ou rêveur par cette nuit étoilée qui risque de ce noircir ? En l'espace d'une heure un quart environ, ce spectacle vous fera vivre un délice par les mots, l'humour noir léger et le naturel de ces trois comédiens. Et ne croyez pas que vous aurez un temps d'adaptation pour rentrer dans l'ambiance de cette pièce, l'auteur a su dès les premières phrases vous rendre complice d'un texte fort drôle. Alors, si l'envie vous prend de larguer les amarres avec une pierre de 52 Kg un soir, au bord de la Seine, faites une escale au Petit Montparnasse. Votre moral remontera aussi sec à la surface.

Phil Marso
MEGACOM-IK (3615 IKE), Janvier 1993

Le Soir

Une pierre, trois cous, une corde… « J'ai pensé à ces rois heureux / Lorsque le faux amour et celle / Dont je suis encore amoureux / Heurtant leurs ombres infidèles / Me rendirent si malheureux » La belle dont le refus blesse Apollinaire, auteur de ces vers, habitait à Stavelot.

« Au Mal Aimé », le patron, les murs des chambres et les musiques, nous rappellent le passage de ce guetteur mélancolique. Mais depuis le poète, d'autres artistes se sont promenés dans ces lieux. Depuis 30 ans, en effet, dans les caves romanes de l'ancienne abbaye, le festival « Vacances Théâtre Stavelot » accueille de jeunes talents : musiciens, comédiens, créateurs de féerie. Le Théâtre de l'Étuve, à la source de l'aventure, présentait cette année « La Carpe du duc de Brienne ». Son auteur, le comédien et écrivain français Jacques Mougenot, a déjà joué cette pièce à Paris, il y a de cela quatre ans. Des comédiens belges l'on recréée rue de L'Étuve, à Liège, en mai dernier. Elle y sera d'ailleurs reprise à la rentrée. Salle voûtée. Bruits d'eau. La carpe du titre nous invite-t-elle à visiter son aquarium ? Non, la carpe intervient bien plus tard dans le récit. [...] Fable poétique, ironique, fantastique, cette carpe est avant tout un texte étonnant joué avec humour. Il est mis en scène, sobrement, par Laurence Adam. C'est en effet surtout le verbe qui fait mouche, ici. Après nous, donc: les carpes...

Pascale Haubruge
Le Soir, samedi 22 et dimanche 23 juillet 1995

Le Quotidien

La carpe du duc de Brienne au Petit Montparnasse

Un trio sympathique. Ils sont trois qui ont en partage la jeunesse, la vitalité et le charme des acteurs encore verts et qui n'ont pas encore une personnalité nettement dessinée.

Ils portent en germe les personnages à venir. Ils peuvent être tout, tous. Et c'est sur cette sorte d'anonymat que joue le petit spectacle écrit par Jacques Mougenot, un spectacle un peu bavard mais habile, drôle, enjoué. L'histoire de la carpe du duc de Brienne, la connaîtrez-vous jamais ? [...] Les trois acteurs, Jacques Mougenot, l'auteur, et ses camarades Frédéric Le Houx et Philippe Le Gras, ont du talent. Ils se sont connus chez Jean-Laurent Cochet. Ils ont été à très bonne école. Cela se voit.

Armelle Heliot
Le Quotidien, jeudi 21 janvier 1993

Le Point

Lechipois veut en finir avec la vie. Il n’a jamais eu de chance, ça continue : il se rate. Heureusement, Max et Fernand, âmes sensibles, l’aident à accomplir son funeste projet.

Les voilà tous trois partis pour le néant. C’est là que Lechipois s’acquitte de sa dette envers ses deux amis et leur sauve la vie… éternelle. Humour, rêverie et réflexion pour ce conte entre deux eaux !

Le Point, 16 janvier 1993

Le Figaro

« La Carpe du duc » au THÉO THÉÂTRE Une mise en scène de Stéphane Guillemin avec François Mougenot, Pascal Ivancic, Stéphane Guillemin.

Créée il y a quelques saisons au Théâtre Montparnasse, chez Myriam de Colombi, la jolie pièce de Jacques Mougenot « La Carpe du duc de Brienne » est actuellement reprise à Paris. Cocasserie et gravité, féerie et conte cruel, férocité et humour, tout ici est fait pour le divertissement du spectateur.

Le Figaro, 25 février 2002

Le Courrier des Yvelines

La Carpe du Duc de Brienne à Saint-Germain-en-Laye  : Carpe Diem.

Avec « La carpe du duc de Brienne »de Jacques Mougenot, la nouvelle salle du Piccolo à St-Germain s'est offert un franc succès pour son inauguration.

Les Saint-Germanois disposent désormais d'un théâtre miniature de 52 places niché au coeur du théâtre Alexandre Dumas. Le Piccolo, salle à la fois sobre et aux murs superbement décorés, a été inauguré le 10 novembre dernier par Michel Péricard. Le public s'y sent à l'aise, ravi de la proximité de la scène pour mieux « entrer » dans la pièce et la vivre avec les comédiens. Et l'on est vite « dans le bain » dès l'entrée en scène de Max et Fernand, personnages fort sympathiques, dont on comprend mal leur dessein de se suicider en se jetant dans le canal tant ils aiment la vie l'un et l'autre. Repoussant l'acte fatal, sous divers prétextes, ils se mettent à discuter de la vie, de la mort, de l'au-delà, de la foi avec beaucoup de sensibilité, de candeur parfois et surtout beaucoup d'humour. Et l'on rit franchement à leurs propos. Sur ce, arrive un troisième personnage « Lechipois » animé des mêmes intentions, plus déterminé et désespéré que les deux autres. Ils le convieront toutefois fort amicalement au saut fatal dans le canal. Fin du premier acte. Nos deux amis se retrouvent dans un « néant » qui leur pose bien des problèmes. Cette attente, dans le noir et le silence où la notion du temps a disparu, les amène à regretter la vie. Réapparaît Lechipois rayonnant et ravi, quant à lui, de cette éternité qui laisse libre cours à sa rêverie. [...]  Jacques Mougenot, auteur et comédien de sa pièce, nous offre avec ses partenaires, Frédéric Le Houx .et Philippe Le Gars, tous trois anciens élèves de Jean-Laurent Cochet, un grand moment à la fois de réflexion, de rêverie et d'humour. Et sa pièce est un petit bijou dont l'écrin est le Piccolo. Courez-y !

Astrid Haas-Santerre
Le Courrier des Yvelines, jeudi 26 novembre 1992

La Provence

L'un des meilleurs moments du Off. Trois âmes lasses qui veulent en finir. On ne sait pas pourquoi, on ne le saura pas. La mise en scène est épurée, les accessoires sont rares (un sac, un briquet).

Pour le texte, il est vif, souvent spirituel, parfois audacieux (la tirade de la fin). Les comédiens le servent comme on rêverait que tous le fassent : naturellement, sans fioritures, ni geste inutiles. Leur jeu est sobre et solide. Le tout consacre, nous dit-on, la « victoire du verbe ». La victoire du verbe, oui. Un grand moment.

Stéphane Poslki
La Provence, mardi 9 juillet 2002

La Meuse

Vacances Théâtre de Stavelot : une savoureuse « Carpe du Duc de Brienne » à l'étuvée. Ce 30ème anniversaire des Vacances Théâtre de Stavelot sera décidément un bon millésime.

Après avoir vécu de très bons moments déjà, notamment avec « Aria di Roma », on a assisté jeudi à une prestation d'une très grande drôlerie du Théâtre de l'Etuve: « La Carpe du Duc de Brienne», ou comment passer sa mort sans s'emm... «Poètes, ne chantez pas la mort c'est un sujet morbide... », chantait Léo Ferré. Mais Brassens, de son côté, répondait : « Vous envierez un peu l'éternel estivant, qui fait du pédalo sur la vague en rêvant, qui passe sa mort en vacances ». On le voit, sur le sujet, les avis sont partagés. [...] « La Carpe du Duc de Brienne » offre au spectateur une heure et demie d'une grande drôlerie grâce à un texte superbement bien « torché » de Jacques Mougenot et grâce aussi au talent des trois interprètes: Roland Dechambre, Daniel Hakier et Yves Haumont, du Théâtre de l'Etuve. Ils sont vraiment à découvrir (ils sont en plus d'une extraordinaire sympathie), ce qui sera possible le 27 septembre prochain, lors de la Fête de la Communauté française, date à laquelle « La Carpe » sera rejouée au Théâtre de l'Etuve à Liège. Quant au titre même de la pièce, « La Carpe du Duc de Brienne », nous ne pouvons vous éclairer que sur un seul point : elle est savoureuse... à l'étuvée!

Michel Vargas
La Meuse, samedi 15 et dimanche 16 juillet 1995

La Jaune et la Rouge

Il amusant de médire du théâtre contemporain, au motif qu'il le mérite en effet souvent. Il convient pourtant de se souvenir aussi que cette médisance fut de toujours.

Ouvrez n'importe quel recueil de chroniques théâtrales, ou de textes en tenant lieu, rédigés avant ou après J.-C. vous y trouverez toujours des lamentations du genre : jamais on n'aurait vu des choses pareilles du temps de nos pères, et même « de mon temps », pour peu que le teneur de plume, voire de calame ou de stylet soit un tantinet chenu, et incliné à ronchonner. Ce, tout bêtement parce qu'il y aura toujours, sur la scène comme ailleurs, du bon et du mauvais, mais que seule l'excellence laisse des traces durables dans la mémoire collective, et encore pas toujours. Du théâtre comique grec par exemple, nous ne connaissons vraiment qu'une partie de l'œuvre d'Aristophane, alors qu'à chaque concours annuel des Grandes Dionysies athéniennes trois auteurs comiques voyaient leurs textes retenus pour la représentation publique, parmi de plus nombreux candidats, qu'un seul recevait le prix et que cela dura plusieurs siècles ! Cela fait beaucoup de comédies oubliées et à jamais perdues, qui n'étaient sans doute pas toutes mauvaises. Ne maudissons donc pas, comme par esprit de système, tout ce qui se peut écrire pour le théâtre en ce début de XXIe siècle. Dans cette petite chronique, j'avais eu l'occasion de vous dire beaucoup de bien des « Directeurs », de Daniel Besse, ou de « Corot », de Jacques Mougenot, deux auteurs vivants et jeunes, qui ne cherchent pas à « surprendre » — dans un souci de modernité dévastatrice — mais tout simplement à « plaire », et qui y parviennent, chacun à sa manière. De Jacques Mougenot justement, nous pouvions récemment voir jouer, en reprise, une autre pièce, « La Carpe du Duc de Brienne », dans une petite salle tout intime, celle du Théo-théâtre, nichée dans un recoin du XVème arrondissement, au fin fond de la rue Théodore Deck, qui se termine en impasse. Trois garçons, François Mougenot le frère de Jacques, Pascal Ivancic et Stéphane Guillemin — tous élèves de Jean-Laurent Cochet — dissertaient devant nous, sans décor, du bien-fondé de se jeter à l'eau, de la meilleure manière de pêcher l'ablette, de savoir s'il convient alors d'amorcer ou pas, de l'existence du Paradis après la mort, de cent autres sujets qui les faisaient sans cesse oublier leur intention première, celle de mettre fin à leurs jours. Après bien des tergiversations ils se décident tout de même à passer à l'acte : noir, bruit de bulles. Mais ils reparaissent, et reprennent leurs discussions, si passionnées à propos de riens qu'ils en viennent à oublier qu'ils sont morts. Ce qui conduit à d'étranges dialogues. À propos d'urbanisme, l'un d'eux parle du travail d'un « topologue ». _ Non, on dit topographe _Tu crois ? _ J'en suis sûr. Mon beau-frère était topographe _ Pourquoi tu dis « était », il est mort ?. _ Non, mais c'est nous qui sommes morts. Je ne peux pas tout vous raconter, mais seulement constater qu'il n'est d'évidence pas donné à beaucoup d'accéder à une pareille combinaison d'humour et de poésie onirique, tout au long d'un spectacle d'une heure et demi environ, en soutenant l'attention amusée de l'assistance, quasiment sans action dramatique ni autre suspens que l'étrangeté de la situation et l'inattendu dans la succession des répliques. Du grand théâtre? Peut-être pas, au sens où l'on entend d'ordinaire le mot « grand ». Du théâtre infiniment original en tout cas. Presque un genre nouveau, dont la manifestation laisse à coup sûr une trace dans la mémoire, signe-assuré de haute qualité. Quand on joue du Jacques Mougenot, il faut l'aller voir, croyez-moi.

Philippe Oblin (46)
La Jaune et la Rouge, septembre 2002

L'Avant-Scène

La Carpe du Duc de Brienne de Jacques Mougenot, au Théâtre du Petit-Montparnasse. Max (Frédéric Le Houx), Fernand (Jacques Mougenot), et Lechipois (Philippe le Gars) ont décidé de se suicider.

La vie est morne, chacun rencontre des problèmes insurmontables... ils font le grand saut et se retrouvent dans le néant absolu. Ils parlent, ils se parlent. Les phrases lancent des mots qui ricochent et se chargent d'autres mots, l'action avance à balles bien fondues. L'un croyait en Dieu, l'autre n'y croyait pas, et le troisième l'invente. C'est pétillant, intelligent, pleine d'humour, de bon sens et d'absurdités. Quel bonheur de trouver là un vrai texte dramatique...

Danielle Dumas
L’avant-scène / Scènes que j'aime, 1er janvier 1993

France Inter

Stéphane Mallard. Un coup de coeur, Noelle, pour un spectacle qui s'appelle « La carpe du duc de Brienne », c'est au Petit Montparnasse, dans le 14ème arrondissement, rue de la Gaîté.

L'action se déroule dans un premier temps au bord d'un canal, deux hommes portent un sac très très lourd, ils s'arrêtent quelques instants pour se reposer, et puis après avoir devisé gentiment de choses et d'autres, de la vie, etc... ils décident finalement de s'arrêter définitivement en cet endroit. [...] La situation est complètement loufoque.

Noelle. Y’a de l'eau sur la scène ?

SM. Non, non, en fait le décor est très très simple, réduit à sa plus simple expression, une moquette, un fond noir, mais ils décrivent suffisamment les lieux pour qu’on s'y croie tout à fait, simplement y'a une petite bande-son très légère dans le fond...

N. Qui fait glou-glou ?

SM.Qui fait un petit peu glou-glou, on entend quelques cigales...

N. C'est dans le midi ?

SM.La situation est loufoque parce que, en tout cas, ces deux personnages sont complètement sereins, tranquilles, ils plaisantent même de leur funeste avenir jusqu'au moment où le troisième arrive. Un troisième candidat au suicide, il vient de se rater quelques instants auparavant, il est évidemment très triste [...] Les trois vont cette fois réussir leur suicide et ils se retrouvent « quelque part », là c'est la deuxième partie, un deuxième lieu.

N. Après la mort ?

SM.Après la mort. Alors c'est un endroit qui ne les satisfait pas du tout, Noelle, une sorte de néant. Y’a personne, une sorte d'univers sans besoins ni désirs, vraiment désespérant.

N. C'est pas bien.

SM.Jusqu'au moment où le troisième suicidé, le troisième personnage, va leur faire comprendre que ce lieu est peut-être, peut-être le Paradis, [...]

N. Qui est-ce qui a écrit ça,Stéphane ?

SM.C'est Jacques Mougenot, qui  interprète également un des personnages dans ce spectacle. Un spectacle qui est en fait une sorte de... une espèce de conte, de fable moderne pour enfants et pour adultes, c'est pas du tout morbide, c'est sans prétentions pseudo-philosophico-barbantes sur la vie, la mort, tout ça.

N. C'est drôle ?

SM.En tout cas, oui, c'est drôle, c'est tendre, c'est jamais cynique, c'est très très intelligemment écrit, une très jolie langue (c'est assez rare pour pouvoir le souligner), c'est interprété sans esbroufe, simplement, beaucoup de sincérité et de finesse, on peut y emmener les enfants, moi je suis persuadé que de 7 à 97 ans on peut être passionné, à des degrés divers, par cette histoire et cette aventure. C'est un adorable moment de théâtre, vraiment, dont moi je suis sorti charmé.

N. Donc, la carpe de qui déjà ?

SM.« La carpe du duc de Brienne » de Jacques Mougenot, mis en scène par Jean-Pierre André, avec Jacques Mougenot, Frédérick Le Houx, Philippe Le Gars. C'est au Petit Montparnasse jusqu'au 28 Février, je vous assure, allez-y de ma part, vraiment, vraiment un bon moment de théâtre.

France Inter. « Aresenic et Bouts de Ficelle »
Dimanche 31 janvier 1993, 17h30.

France Bleue Vaucluse

Transportant un lourd sac, deux hommes désirent mettre fin à leurs jours. Des essais peu convainquants entrecoupés de dialogues remplis de naïveté, de naturel et d'humour, lèvent la gravité et le désespoir de l'acte.

Arrive alors un troisième homme avec la même volonté de mourir. Ce qui suit n'est pas seulement un questionnement sur le Paradis, sur Dieu, c'est surtout une invitation au rêve, à l’imagination, un décollage immédiat. S'ajoute une belle démonstration de la part des comédiens, dans une épuration totale de la scène. Une pièce tout en finesse, étonnante, à découvrir absolument.

Nelly Servignat
France Bleue Vaucluse, juillet 2002

L'Express

Marginal, relié à toute une tradition classique du théâtre, tout en faisant entendre une voix très personnelle, le texte de Jacques Mougenot, « La carpe du duc de Brienne », a bien des qualités.

François Mougenot, son frère, interprète sa pièce avec Pascal Ivancic et Philippe Le Gars, à La Fabrik Théâtre.

L’Express (Supplément théâtre)
L’Hebdomadaire d’Avignon - n°2 juillet 2002

Boum boum

La Carpe du duc de Brienne au Petit Montparnasse.

Ne perdons pas de temps en barbotages frileux et avouons le tout net : La Carpe du Duc de Brienne devrait rendre chaque spectateur heureux comme un Cousteau (pardon poisson) dans l'eau ! Jacques MOUGENOT, grand maître nageur, nous plonge directement dans les eaux troubles d'un canal devant lequel trois candidats au suicide palabrent avant de passer à l'acte. Les dialogues jonglent d'idées en images entre deux eaux : tendresse et ironie, gravité et cocasserie, conte de fée et cauchemar ! Cette pièce nouveau style en « double fond » [...] nous prend dans ses filets en évitant l'écueil du pétard mouillé : charme, simplicité souveraine de l'écriture et beau travail de comédiens. Une bonne prise !

M. H
Paris Boum-Boum (Hebdo Gratuit) - N° 593 du 25/01/93